Faire preuve de bon sens est une qualité essentielle que tout un chacun devrait être capable d’adopter dans sa vie quotidienne. Depuis maintenant 40 voire 50 ans, nous assistons malheureusement à une tendance récurrente consistant à trouver à chaque fois des excuses susceptibles de rendre « normal » un délit ou même un crime. On nous a répété à maintes reprises que le fait que les quartiers populaires soient « désoeuvrés » serait la cause principale des manquements et des comportements déviants des individus qui y résident.
Permettez-moi donc de vous dire une chose importante. Les quartiers dits populaires ne sont absolument pas désoeuvrés, loin de là, car ils bénéficient pleinement de la toute-puissance de l’État français, dans toute sa splendeur et sa complexité. Pour ma part, mes parents appartiennent à la classe ouvrière et nous avons passé la majeure partie de notre enfance à la campagne. Nous n’avions pas de cinéma à moins de 20 kilomètres, pas de ligne de bus régulière outre les lignes scolaires, pas de club de sport digne de ce nom (à part un club de football municipal avec un ancien champ reconverti en terrain de football). Combien de personnes ont vécu une enfance similaire à la mienne, mais qui, pourtant, ne sont jamais tombées dans la criminalité ou la délinquance ?
Je suis profondément fatigué de devoir sans cesse chercher des excuses pour les jeunes voyous qui agressent ou même tuent d’autres personnes. Quand les juges arrêteront de faire de la politique sous couvert de justice et commenceront réellement à exercer la justice de manière impartiale, alors les choses commenceront enfin à aller dans la bonne direction.
Pour clarifier ma position dès maintenant, je suis favorable à la sortie de la France de la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Cela nous permettra d’expulser sans détour tous les étrangers qui se révéleraient effectivement nécessaires à expulser vers leur pays d’origine, sans que des barrières juridiques ne freinent ces décisions indispensables.
De plus, il est impératif de mettre fin à la fébrilité de l’État en matière de sécurité et de justice. Il est nécessaire d’ouvrir au minimum 150 000 places de prison supplémentaires, mais aussi de rouvrir les bagnes et de rétablir les travaux forcés. Les peines de prison devraient être, comme c’est le cas aux États-Unis, cumulatives pour chaque chef d’accusation prononcé.
Par exemple, un criminel sexuel qui est également meurtrier devrait écoper de 30 ans de bagne assortis de travaux forcés par victime aussi bien pour le crime sexuel que pour le crime de sang. Vous êtes un terroriste ? C’est simple : vous prenez 30 ans de bagne et de travaux forcés pour la projection et la préparation d’un acte terroriste ; 30 ans de prison supplémentaires si vous vous êtes concerté avec d’autres individus ou si vous avez fait des recherches spécifiques sur internet ; et 30 ans de prison de plus si vous vous êtes procuré des armements, soit un total de 90 ans de prison.
Il faut être clair et net dès le départ : si vous avez commis un de ces crimes sur un individu mineur, alors vous ne bénéficierez pas de 30 ans, mais de 50 ans de bagne avec travaux forcés.
Tous ces nouveaux bagnards ne coûteront pas cher à la société. Il ne sera pas permis aux détenus du bagne d’avoir accès au monde extérieur ; ils n’auront pas d’électricité ni d’eau courante dans leurs cellules ; un simple toilette à la turque sera installé comme seule commodité sanitaire pour chacun. Seul un surveillant pénitenciers pourras encadré la seule activité « ludique » en lisant lui même le journal dans le silence lors du repas du soir. Aucune visite de la famille, aucunes permissions ne pourras être demander et/ou attribué même dans le cas d’un décès d’un proche membre de la famille.